Extraits des futurs albums de Square Enix (Secret of Mana, FFXIV)

D’humeur généreuse, Square Enix nous dévoile aujourd’hui plusieurs extraits de leurs albums à venir. Prévu pour le 8 août prochain, l’album Secret of Mana Genesis se dote enfin d’une liste définitive des morceaux repris, que vous pouvez découvrir à cette adresse, dans l’onglet Tracklist. Pour ce projet, le compositeur Hiroki Kikuta a souhaité recréer les musiques telles qu’il aurait voulu les produire à l’époque. La pochette de l’album a également été dévoilée :

De son côté, Masayoshi Soken a dévoilé plusieurs extraits de la bande originale de la version 1.23 de Final Fantasy XIV, dont il est le directeur sonore. Pour découvrir ce nouvel aperçu de l’univers musical du jeu, cliquez ici. Dans la foulée, sachez que Square Enix Music va préparer un CD spécial de musiques de FFXIV pour l’évènement qui célèbrera les 25 ans de la série. Par ailleurs, cet évènement accueillera une discussion menée par Nobuo Uematsu, qui reviendra à cette occasion sur ses 20 ans de travail chez Square et qui devrait également annoncer une surprise musicale dans la foulée !

Un nouvel album arrangé de Secret of Mana prévu

Secret of Mana Genesis. Tel est le nom du prochain album arrangé de la série Seiken Densetsu, annoncé de longue date mais dont nous n’avions plus de nouvelles depuis quelques mois. Prévu pour le 8 août au Japon (référence SQEX-10321), il mettra à l’honneur les compositions de Hiroki Kikuta pour le deuxième épisode de la série, le célèbre Secret of Mana. Square Enix n’a pas encore annoncé officiellement le disque, mais nous savons déjà qu’il sera arrangé par Kikuta lui-même. Pour créer ce disque, le compositeur a repris ses fichiers MIDI d’origine et a utilisé son matériel sonore le plus récent afin de recréer les musiques telles qu’il aurait voulu les produire à l’époque. Une démarche plutôt étonnante, mais qui devrait générer un CD indispensable à tous les fans du jeu.

La liste des pistes n’a pas encore été dévoilée en entier, mais voici les premières pistes révélées :

 

  • « Angel’s Fear »
  • « The Boy Heads for the Wilderness »
  • « The Child of the Fairy Tribe »
  • « Crisis »
  • « Premonition »
  • « Orphans of the Storm »
  • « Meridian Festival »

 

Y a-t-il d’autres musiques de Secret of Mana que vous aimeriez redécouvrir ?

 

Critique : Re:Birth Seiken Densetsu

Critique de Jérémie

Fiche de l’album

Pistes coup de cœur :
Infant of Mana, The Fool’s Dance, Battle 2

Demander à Kenji Itô de revisiter les mélodies qu’il a composées pour la série Seiken Densetsu afin d’en célébrer le 20e anniversaire ? Une brillante idée, assurément. Mais le gâteau d’anniversaire que le compositeur nous offre ici, arrangé presque exclusivement par ses soins, n’est pas aussi délicieux à chaque bouchée. Ce n’est pas la première fois que Square Enix nous propose des albums célébrant ses compositeurs (drammatica et Myth, ça vous dit quelque chose ?) mais c’est bien la première fois qu’on se sent obligé de constater une occasion manquée. Re:Birth touche parfois droit au but, avec des reprises admirablement taillées nichées au milieu du disque, mais on ne peut que regretter le manque de soin et la facilité avec lesquels le reste a été arrangé. Entendons-nous bien : avec les mélodies délicates et émouvantes d’Itô, la beauté est au rendez-vous. Mais elle l’est parfois sans grande inspiration. C’est le cas de cette « Rising Sun » synthétique et scolaire qui ouvre le CD, bien pâle ne serait-ce qu’à côté de la version orchestrée de Dawn of Mana. Même chose avec le « Final Battle » version jazzy en piste 8 : il était prometteur mais son hautbois synthétique daté le retient de briller.

Heureusement pour lui, Itô n’est pas l’auteur de la seule vraie horreur, la piste 2, ignoble morceau de techno qui n’a rien à faire là. En définitive, les seuls immenses bonheurs sont les pistes 5, 6 et 7. « Infant of Mana » est une merveilleuse reprise rock du thème de combat final très marquant de Children of Mana, qui ne fait que bonifier les meilleures passages de l’originale, non sans y ajouter un petit solo de guitare électrique réjouissant. « The Fool’s Dance » est quant à elle un petit rêve éveillé pour moi, immense admirateur de la voix extraordinaire de Kyôko Kishikawa. En petite forme à côté de son scat surnaturel de « Passionate Rhythm » façon Mukaiya Club, elle n’en reste pas moins idéalement associée à la reprise flamenco de ce bijou de Dawn of Mana. La guitare de Masashi Yamazaki ensoleille le reste. Mais la bouffée d’énergie lumineuse vient bien de la suite, « Battle 2 » de Sword of Mana, portée par la grâce du violon. Aucune vraie surprise en dehors de cela, Noriko Fujimoto prêtant sa voix à deux chansons simplement mignonnes comme Itô sait les faire et le disque se concluant sur un solo de piano mollasson. Oui, l’ensemble demeure plaisant, mais il est dommage qu’un tel potentiel n’ait pas été mieux exploité…

Appréciation : Bon

Interview : Square Enix Music à Japan Expo 2011

En juillet dernier, à l’occasion du salon parisien Japan Expo, nous avons pu rencontrer Izumi Tsukushi (manager général) et Akio Shiraishi (directeur de la promotion médias) de la branche musicale de Square Enix afin d’aborder leur actualité et leurs éventuels projets pour l’avenir. Saurons-nous enfin si Final Fantasy XIV bénéficiera un jour d’une bande originale complète ? La réponse se trouve peut-être ci-dessous.

Comment faites-vous pour vous assurer du succès d’un CD de musique de jeu vidéo ?

Nous faisons en sorte de sortir l’OST à peu près en même temps que les jeux. D’habitude, le jeu sort en premier, puis nous publions l’OST un mois plus tard. Sur des sites commerciaux comme Amazon Japon, les ventes sont assez bonnes quand les sorties sont proches.

De plus en plus, vous distribuez vos musiques en ligne sur des boutiques telles que iTunes. Ce modèle de distribution est-il un succès ?

En réalité, les ventes en ligne ne sont pas si bonnes. Elles représentent environ 30% de nos ventes totales, le reste étant toujours occupé par les vrais CD. En fait, nous avons pour habitude de créer des objets de collection. Il ne s’agit pas seulement de musique, l’emballage est luxueux lui aussi. C’est par exemple le cas de l’édition limitée de la bande originale de Dissidia 012. En plus des 3 CD, il y a un DVD, un beau livret et un beau boîtier. C’est vraiment un objet pour les fans. Poursuivre la lecture