Le concert Tomb Raider se précise

Si la saison musicale londonienne à venir vous intéressait déjà, vous aurez peut-être envie de prolonger votre séjour. En effet, le concert The Tomb Raider Suite, rapidement annoncé par Nathan McCree, le compositeur, en avril dernier, se déroulera le 18 décembre 2016 à l’Eventim Apollo de Londres. D’une durée de 70 minutes, il présentera, pour rappel, des arrangements pour orchestre et chœur de grands thèmes issus des trois premiers opus de la série. Bien sûr, le tout sera synchronisé avec une projection sur grand écran constituée d’interviews, d’images, et d’extraits issus des jeux, narrant les début de la célèbre Lara Croft dont on fêtera au passage les vingt ans.

Si la vente n’ouvrira officiellement qu’à partir de ce vendredi 22 Juillet, les fans peuvent dès à présent réserver leurs places en passant par un lien spécial fourni sur le tumblr officiel de la série, le prix de l’entrée variant entre 33,50 et 106,75 livres sterling selon le placement. Les places les plus chères donneront également accès à une zone VIP, ainsi qu’à des programmes dédicacés par le compositeur.

Akira Yamaoka en tournée Silent Hill au Royaume-Uni

Silent Hill Live 2015

Le compositeur et musicien Akira Yamaoka donnera cinq concerts au Royaume-Uni du 29 octobre et 3 novembre 2015. Se produisant à Bristol, Cardiff (Pays de Galles), Londres, Southampton et Manchester, il jouera avec un groupe rock des thèmes issus de la série Silent Hill. Ses apparitions seront inscrites dans des soirées faisant également participer DJ invités et des artistes vidéo.

Très peu de détails sont pour l’heure annoncés mais les places seront mises en vente le 11 septembre pour un prix d’environ 30 livres.

Distant Worlds de retour à Londres le 2 novembre

Comme annoncé, le concert Distant Worlds fera un crochet par Londres en 2012 à l’occasion des 25 ans de la série Final Fantasy.

C’est donc le 2 novembre que vous pourrez écouter vos mélodies préférées de la saga, à condition de faire le déplacement outre-Manche. Les billets vont de 25 à 65 £ (30 à 78 € au taux actuel), il y a même des places VIP permettant de saluer Nobuo Uematsu le temps d’une dédicace après le concert. Mise en vente le 15 mars à 10h00 heure française.

Source : site officiel

Distant Worlds à Londres

Pour la première fois depuis sa création, Distant Worlds débarquait ce samedi 5 novembre sur le Vieux Continent, à Londres précisément. Mais qu’est-ce donc ? Tout simplement le concert officiel de la série la plus populaire qui soit, Final Fantasy. Impossible de rater pareil événement, surtout à moins de deux heures de train. Mon dernier passage dans la capitale anglaise remontait à environ quinze ans. A peine collégien, j’avais découvert une ville banale et bizarre, avec ses bus à deux étages et son bacon frit ; je me contre-foutais totalement d’une quelconque notion de beauté architecturale. Les années ont passé, le bonhomme a mûri. Londres possède des quartiers somptueux, et probablement l’une des plus jolies salles de concert de la planète. Accessoirement, les filles court vêtues sont plutôt charmantes, mais ce n’est pas vraiment le sujet.

Malgré la controverse des derniers épisodes de la série, la notoriété de Final Fantasy demeure intacte. Même si la salle n’était pas tout à fait pleine, on dénombrait au bas mot 4900 personnes venues célébrer ensemble leur compositeur et jeux fétiches. Nobuo Uematsu, évidemment, est dans la salle ; il monte rapidement sur scène pour saluer un public aux anges. Le confort est optimum, le plaisir immense. Malgré un programme sans réelles surprises, notamment pour qui a déjà entendu les albums Distant Worlds (ici ou , par exemple), je me laisse rapidement gagner par les mêmes sentiments d’aisance et de nostalgie que d’habitude. Quand la harpe du « Prelude » résonne de ces notes mythiques, je me sens comme chez moi ; quand la mélodie de « Don’t be Afraid » progresse, lente mais puissante, mes yeux embués se souviennent avec candeur de ces heures passées sur l’épisode VIII. Mais la nostalgie n’est pas seule, le talent l’épaule. Au sommet de la carrière de Uematsu, se dresse ainsi un morceau gigantesque, fier thème du combat de fin contre l’un des plus mémorables vilains de la série, Cefka. « Dancing Mad », chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre, est long d’une quinzaine de minutes, quatre phases, et sa puissance folle n’a d’égale que son ingéniosité. Avec la chorale et un orgue de dix mille tubes, la force se dégageant du final est vraiment époustouflante (le siège tremblait !). Et que dire de l’Opéra symphonique « Aria di Mezzo Carattere » ? Les trois choristes solistes ont la voix énergique et dramatique, mais toujours portante et assurée ; là encore, le final en apothéose est incroyable. Bien sûr, FF se dote également d’une chanson-thème à chaque épisode depuis le huitième. De sa voix romantique et chaleureuse, Susan Calloway nous interprète ainsi trois d’entre elles : « Eyes on Me » (FFVIII), « Memoro de la Ŝtono~Distant Worlds » (FFXI) et « Kiss me Goodbye » (FFXII).

Alors que tous les éléments étaient réunis pour que la soirée soit parfaite, quelques soucis sont venus un peu gâcher la fête. Certes, l’erreur est humaine, et quelques bévues dans un concert de plus de deux heures sont pardonnables, mais tout de même : les cuivres semblaient complètement à côté de la plaque pendant les trois quarts du concert, particulièrement dans « You Are Not Alone ». L’organiste, lui, a complètement bouffé sa partition dans « Dancing Mad ». Mauvaise préparation ? Pression ? Manque de talent ? Je ne sais pas, mais vu le standing supposé du concert et de l’orchestre, ainsi que le prix des billets, c’est un peu décevant. Quant aux arrangements, certains étaient un peu fades, notamment « Blinded by Light », le thème de combat de XIII composé par Hamauzu. Dans la version originale, le violon solo explose avec un énergie débordante ; ici, il était remplacé par l’ensemble des cordes dans une version beaucoup moins dynamique. On passe donc complètement à côté du point fort du morceau… Enfin, peut-être un peu plus discutable mais d’autant plus subjectif, la présence débordante de VII a presque rendu certains opus un peu transparents, comme IX ou XII pour ne citer qu’eux, alors même qu’ils regorgent également de thèmes tout aussi fabuleux. Mettons néanmoins de côté ces petites déceptions. Il serait malvenu de les laisser prendre le dessus sur ce qu’est réellement Distant Worlds : un bon moment, une fête, un hommage. Les acclamations lors du thème de Tina, qui fait office de « générique de fin » alors que défile sur les écrans géants l’introduction de VI, peuvent en témoigner ! Et puis, avez-vous déjà vu Uematsu monter sur scène et accompagner la chorale de « One-Winged Angel » ? Un moment assurément épique. Nos voisins Anglais peuvent être fiers d’avoir accueilli pareil événement, et pourront même bientôt se vanter de l’accueillir une seconde fois, puisqu’Arnie Roth a annoncé que le concert serait de retour là-bas le 17 novembre 2012. En attendant que vienne le tour de Paris.

– Clément

Merci à Florian A. pour la photo du Royal Albert Hall.