Critique : UnchainBlades Rexx Original Soundtrack

Unchain Blades Rexx Original SoundtrackLa bande originale d’UnchainBlades Rexx, un Dungeon RPG sur 3DS et PSP, marque les débuts de Tsutomu Narita en tant que compositeur de jeu vidéo. Membre des Earthbound Papas, le jeune compositeur n’a pas hésité à insuffler un ton rock très énergique aux différentes musiques des combats, musiques qui font directement écho à son travail d’arrangeur pour Final Fantasy XIV. Il interprète d’ailleurs lui-même les différents instruments, à l’exception de la flûte qui est entre les mains de Siori Arimatsu. En parallèle à ces morceaux énergiques, Narita nous promène également au gré de pistes plus calmes, riches de différentes couleurs, le plus souvent par des ambiances étrangement old school grâce à l’instrumentation volontairement synthétique. Rassurantes, légères ou mystérieuses, ces compositions offrent à cette bande originale un ensemble varié, complété par l’intervention de son mentor Nobuo Uematsu, qui signe une musique au rythme militaire enjoué et triomphal.

Critique de Jérémie

Écrire sa toute première bande originale de jeu, c’est forcément faire un choix et montrer ce dont on est capable. Pour Tsutomu Narita, que Nobuo Uematsu nous a fait découvrir par le biais des arrangements de ses musiques, ce premier moment de gloire est UnchainBlades Rexx, un Dungeon RPG traditionnel comme il se doit, à l’univers de fantasy par lequel chacun de ses prédécesseurs a dû passer un jour. Et c’est un sentiment étrange qui m’a envahi lorsque j’ai découvert cette bande originale : celui de mettre la main sur une petite perle surgie du passé, l’OST synthétique énergique et délicieusement rétro d’un RPG japonais des années 90, comme ceux qui avaient été par chance confiés à Motoi Sakuraba à sa belle époque. Il y a dans le travail de Narita pour ce jeu une décontraction similaire, un entrain immédiat qui pourrait sembler superficiel s’il n’était pas porté par de belles mélodies et des arrangements soignés. Au début du disque, « Tones of Towns », « The Temple of Trials » ou « A Bit of Encounters » exposent sans honte leurs ambiances tantôt sautillantes, tantôt énigmatiques.

Mais c’est aussi le Narita furieux, celui qui fut capable de donner à FFXIV ses thèmes de combat violents, qui se révèle dans cette première œuvre. Après une « UNCHAINED » aux synthétiseurs encore dociles, l’orage éclate pour l’excellente « Titan of Daris », à la guitare formidable, et pour « Follow the Master! », qui n’a pas à rougir de ses portions synthétiques au charme direct. Mais tout cela n’a pas l’ampleur décisive de « The Trial of God », qui s’emporte à merveille dans sa deuxième moitié, ou bien sûr de « The Very Strong », dans laquelle les rythmes ne deviennent qu’un prétexte à la dimension orchestrale dramatique, chœurs et orgue à l’appui. Narita a bien appris de Uematsu, c’est sûr. Les pistes purement orchestrales qui se glissent entre elles ont bien du mal à nous saisir autant, mais elles n’en restent pas moins jolies. Il ne faudrait pas non plus oublier les passages doux et rêveurs de « Titan of Tortuga », « Titan of Sloan » et « Titan of Agira », toutes de beaux rappels des OST planantes de naguère, les Panzer Dragoon de Saori Kobayashi pour ne citer qu’elles. Finalement, le thème principal composé par Uematsu, bien que plaisant, n’aura pas eu besoin de porter le reste des musiques. Narita se débrouille.

Avis : Bon

Coups de cœur :

  • Titan of Daris
  • Titan of Sloan
  • The Very Strong

Bande originale d’UnchainBlades Rexx sur 3DS et PSP.

Date de sortie : 27 juillet 2011
Prix : 2300 yens
Référence : DERP-10016 (publié par Dog Ear Records)
Composition : Nobuo Uematsu, Tsutomu Narita
Arrangements : Tsutomu Narita

Commander le disque sur Play-Asia

Enregistrer

La bande originale d’Unchain Blades Rexx pour le 27 juillet

La bande originale du jeu Unchain Blades Rexx sortira le 27 juillet prochain au Japon et sera publiée par le label Dog Ear Records au prix de 2300 yens (soit près de 20 euros). Comme nous l’écrivions il y a quelques mois de ça, c’est Tsutomu Narita qui en est le compositeur. Quant à la chanson thème, celle-ci est l’œuvre de Nobuo Uematsu, l’homme qui a découvert ce jeune talent. Pour rappel, le site officiel propose toujours un extrait musical, que vous pouvez écouter en cliquant ici.

Source : VGMdb

Tsutomu Narita pour UnchainBlades ReXX

Révélé le 16 février dernier, UnchainBlades ReXX sur 3DS et PSP ne donnait jusque-là que le nom du compositeur de son thème principal (Nobuo Uematsu, au cas où vous l’auriez oublié). Aujourd’hui, c’est l’auteur du reste de la bande originale qui s’est manifesté, et celui-ci n’est autre que Tsutomu Narita. Sa particularité ? Il s’agit de son premier jeu vidéo en tant que compositeur. Si vous ne connaissez pas Narita (27 ans cette année), il s’est illustré depuis peu en signant les arrangements de Uematsu sur Guin Saga et Final Fantasy XIV. Il est également claviériste et guitariste des Earthbound Papas, le nouveau groupe de, encore lui, Uematsu.

Il va sans dire que c’est Dog Ear Records qui assure la production sonore, on peut donc espérer une bande originale publiée par le label aux environs de la sortie du jeu (édité par Furyu), autrement dit le 23 juin prochain. Un site officiel est disponible mais il n’y a pas encore d’extrait musical : http://www.cs.furyu.jp/ubr/

Source : blog de Dog Ear Records

Un thème principal d’Uematsu pour UnchainBlades ReXX

Dévoilé aujourd’hui même dans le magazine Famitsu, UnchainBlades ReXX est l’un des premiers RPG à être développé simultanément sur 3DS et PSP. Prévu pour le 23 juin prochain au Japon, ce jeu d’exploration de donjon en 3D compte une équipe plutôt prestigieuse dans laquelle on trouve les noms de créateurs ayant participé aux séries Grandia, Lunar et Shining Force. Le studio Furyu qui développe le jeu a aussi fait une belle prise du côté de la musique, puisque le thème principal sera composé par Nobuo Uematsu.

On ne sait pas encore qui signera la bande originale elle-même, mais comme le design des personnages sera assuré par pas moins de 14 personnes, on peut légitimement se demander s’il ne s’agira pas d’une œuvre collégiale également.