Distant Worlds de retour à Paris en mars 2014

On savait déjà que Distant Worlds, la série de concerts dédiée aux musiques de Final Fantasy, reviendrait en France en 2014 : la chose avait été annoncée par le directeur musical et producteur Arnie Roth en personne lors des concerts de janvier 2013. Ce retour est désormais officiel et daté : ce sera le samedi 8 mars 2014, toujours au Palais des Congrès de Paris, pour deux représentations à 14h et 20h. On annonce la présence de plusieurs « invités prestigieux », le seul confirmé pour l’instant étant l’inévitable Nobuo Uematsu.

Distant Worlds de retour à Paris en 2014

Les places seront mises en prévente dès ce samedi 15 juin à 10h sur le site web du promoteur, puis disponibles une semaine plus tard dans les circuits de vente habituels, à des prix qui n’ont pas encore été annoncés. Comme l’année dernière, quelques places « VIP » seront disponibles pour chaque concert et vous garantiront l’accès à une séance de dédicaces de Uematsu et Roth, ainsi que l’opportunité d’une photo souvenir. Attention : cette année, sans doute pour éviter les quelques couacs d’organisation qui ont émaillé les éditions 2013, les billets seront tous numérotés. Ne tardez donc pas si vous comptez vous réserver les meilleures places !

Source : La Fée Sauvage

Distant Worlds à Paris en 2013

Après Londres, Paris. « Enfin ! » diront certains. Oui, enfin, le concert Distant Worlds, consacré aux musiques de la série Final Fantasy, débarque en France ! Ce sera évidemment à Paris, au Palais des Congrès précisément. Ce n’est pas une, mais trois dates qui sont prévues :

  • Vendredi 11 janvier 2013, 20h00
  • Samedi 12 janvier 2013, 20h00
  • Dimanche 13 janvier 2013, 14h30

C’est un orchestre symphonique de plus de 70 musiciens, accompagné par 32 choristes, qui donnera les représentations. Nobuo Uematsu sera présent les trois jours en tant qu’invité d’honneur, et il montera sur scène pour interpréter avec le chef d’orchestre Arnie Roth « Dark World » de Final Fantasy VI. La nouvelle est belle, l’euphorie nous gagne tous un peu, mais il faut bien sûr une contrepartie financière à ce bel événement.

Ainsi, ne comptez pas vous rendre au concert sans débourser au minimum 69 €. L’orchestre, l’événement et la salle sont suffisamment prestigieux pour justifier un tel prix, surtout si vous n’avez jamais pu assister au concert. Si en revanche vous souhaitez intégrer le « Carré d’Or », c’est-à-dire les meilleures places, l’addition monte à 130 €. Enfin, pour ceux qui veulent un autographe, une poignée de main et une photo avec Maître Uematsu, sachez qu’il vous faudra payer la bagatelle de 200 €… Dommage que le prix soit si élevé (surtout quand d’autres l’incluent gratuitement dans leur prestation !), transformant ainsi un potentiel moment convivial et magique en argument marketing réservé à une élite.

Toutes les infos sont sur le site officiel de Distant Worlds. Les tickets seront en vente à compter du 30 juin, 10h00.

Distant Worlds de retour à Londres le 2 novembre

Comme annoncé, le concert Distant Worlds fera un crochet par Londres en 2012 à l’occasion des 25 ans de la série Final Fantasy.

C’est donc le 2 novembre que vous pourrez écouter vos mélodies préférées de la saga, à condition de faire le déplacement outre-Manche. Les billets vont de 25 à 65 £ (30 à 78 € au taux actuel), il y a même des places VIP permettant de saluer Nobuo Uematsu le temps d’une dédicace après le concert. Mise en vente le 15 mars à 10h00 heure française.

Source : site officiel

Distant Worlds à Londres

Pour la première fois depuis sa création, Distant Worlds débarquait ce samedi 5 novembre sur le Vieux Continent, à Londres précisément. Mais qu’est-ce donc ? Tout simplement le concert officiel de la série la plus populaire qui soit, Final Fantasy. Impossible de rater pareil événement, surtout à moins de deux heures de train. Mon dernier passage dans la capitale anglaise remontait à environ quinze ans. A peine collégien, j’avais découvert une ville banale et bizarre, avec ses bus à deux étages et son bacon frit ; je me contre-foutais totalement d’une quelconque notion de beauté architecturale. Les années ont passé, le bonhomme a mûri. Londres possède des quartiers somptueux, et probablement l’une des plus jolies salles de concert de la planète. Accessoirement, les filles court vêtues sont plutôt charmantes, mais ce n’est pas vraiment le sujet.

Malgré la controverse des derniers épisodes de la série, la notoriété de Final Fantasy demeure intacte. Même si la salle n’était pas tout à fait pleine, on dénombrait au bas mot 4900 personnes venues célébrer ensemble leur compositeur et jeux fétiches. Nobuo Uematsu, évidemment, est dans la salle ; il monte rapidement sur scène pour saluer un public aux anges. Le confort est optimum, le plaisir immense. Malgré un programme sans réelles surprises, notamment pour qui a déjà entendu les albums Distant Worlds (ici ou , par exemple), je me laisse rapidement gagner par les mêmes sentiments d’aisance et de nostalgie que d’habitude. Quand la harpe du « Prelude » résonne de ces notes mythiques, je me sens comme chez moi ; quand la mélodie de « Don’t be Afraid » progresse, lente mais puissante, mes yeux embués se souviennent avec candeur de ces heures passées sur l’épisode VIII. Mais la nostalgie n’est pas seule, le talent l’épaule. Au sommet de la carrière de Uematsu, se dresse ainsi un morceau gigantesque, fier thème du combat de fin contre l’un des plus mémorables vilains de la série, Cefka. « Dancing Mad », chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre, est long d’une quinzaine de minutes, quatre phases, et sa puissance folle n’a d’égale que son ingéniosité. Avec la chorale et un orgue de dix mille tubes, la force se dégageant du final est vraiment époustouflante (le siège tremblait !). Et que dire de l’Opéra symphonique « Aria di Mezzo Carattere » ? Les trois choristes solistes ont la voix énergique et dramatique, mais toujours portante et assurée ; là encore, le final en apothéose est incroyable. Bien sûr, FF se dote également d’une chanson-thème à chaque épisode depuis le huitième. De sa voix romantique et chaleureuse, Susan Calloway nous interprète ainsi trois d’entre elles : « Eyes on Me » (FFVIII), « Memoro de la Ŝtono~Distant Worlds » (FFXI) et « Kiss me Goodbye » (FFXII).

Alors que tous les éléments étaient réunis pour que la soirée soit parfaite, quelques soucis sont venus un peu gâcher la fête. Certes, l’erreur est humaine, et quelques bévues dans un concert de plus de deux heures sont pardonnables, mais tout de même : les cuivres semblaient complètement à côté de la plaque pendant les trois quarts du concert, particulièrement dans « You Are Not Alone ». L’organiste, lui, a complètement bouffé sa partition dans « Dancing Mad ». Mauvaise préparation ? Pression ? Manque de talent ? Je ne sais pas, mais vu le standing supposé du concert et de l’orchestre, ainsi que le prix des billets, c’est un peu décevant. Quant aux arrangements, certains étaient un peu fades, notamment « Blinded by Light », le thème de combat de XIII composé par Hamauzu. Dans la version originale, le violon solo explose avec un énergie débordante ; ici, il était remplacé par l’ensemble des cordes dans une version beaucoup moins dynamique. On passe donc complètement à côté du point fort du morceau… Enfin, peut-être un peu plus discutable mais d’autant plus subjectif, la présence débordante de VII a presque rendu certains opus un peu transparents, comme IX ou XII pour ne citer qu’eux, alors même qu’ils regorgent également de thèmes tout aussi fabuleux. Mettons néanmoins de côté ces petites déceptions. Il serait malvenu de les laisser prendre le dessus sur ce qu’est réellement Distant Worlds : un bon moment, une fête, un hommage. Les acclamations lors du thème de Tina, qui fait office de « générique de fin » alors que défile sur les écrans géants l’introduction de VI, peuvent en témoigner ! Et puis, avez-vous déjà vu Uematsu monter sur scène et accompagner la chorale de « One-Winged Angel » ? Un moment assurément épique. Nos voisins Anglais peuvent être fiers d’avoir accueilli pareil événement, et pourront même bientôt se vanter de l’accueillir une seconde fois, puisqu’Arnie Roth a annoncé que le concert serait de retour là-bas le 17 novembre 2012. En attendant que vienne le tour de Paris.

– Clément

Merci à Florian A. pour la photo du Royal Albert Hall.